J’ai regardé le résultat du coin de l’oeil. Je me suis sentie prise par la peur. À cet instant précis, je n’étais plus certaine de ce que je voulais vraiment.
Un retard de quelques jours. Trois jours, ça semble long quand on est réglé comme une pendule.
Un tas de questions tournent alors dans ma tête : Comment je vais faire ? Par quoi il faudra commencer ? Comment on va s’organiser ? Bref, des questions bien inutiles à ce stade-là.
Ce chemin est fait de contradictions et d’ambivalences. Au moment du résultat, j’étais finalement soulagée de ne voir qu’une barre, alors que je sais que j’aurais été heureuse d’en voir deux.
On n’est jamais vraiment sûr d’en avoir envie, alors ?
Je pense que la peur nous fait croire qu’il est plus rassurant de rester dans le connu, dans cette vie actuelle, où rien ne devrait être bouleversé, chamboulé.
Cet inconnu qui, on le sait, changera toute notre vie. Donc on se dit que c’est bien aussi que tout reste tel quel à cet instant.
Alors, en ce dimanche matin vers 8h, malgré que je sois un peu déçue, je me suis surtout sentie rassurée.
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Marie
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